Si vous devez arrêter de travailler suite à un accident du travail, vous avez droit à des soins et des traitements, couverts à 100 % par la sécurité sociale. Vous avez aussi droit à un congé maladie, bien évidemment mais vous avez également droit à des indemnités. C’est important d’être bien informé à ce sujet, car la plupart des travailleurs ignorent totalement quels sont leurs droits en cas d’accident du travail. A quelles indemnités peuvent-ils prétendre ? De la part de qui ?
Journalières
Suite à un accident du travail, si vous êtes en arrêt de travail, votre patron vous remettra une attestation de salaire. Il s’agit d’un formulaire dont les informations qui y sont contenues permettront à votre caisse d’assurance maladie de calculer vos indemnités journalières. Si vous percevez un salaire mensuel, ces indemnités seront calculées sur la base de votre salaire brut du mois précédant votre accident du travail, en le divisant par 30,42 et auquel sera déduit un taux forfaitaire de 21 %. A partir du premier jour d’arrêt de travail jusqu’au 28e jour, vous percevrez une indemnité journalière équivalente à 60 % de votre salaire journalier. Depuis début 2020, cette indemnité est plafonnée à 205,84 euros. Après, l’indemnité journalière s’élève à 80 %.
Autres indemnités
Vous avez aussi droit à une indemnité temporaire d’inaptitude, une indemnité qui ne dépasse pas un mois, selon l’avis d’inaptitude du médecin du travail. Il faut certaines conditions pour en bénéficier, entre autres choses, il faut que l’avis d’inaptitude délivré par le médecin du travail soit lié à l’accident du travail que vous avez subi. Il faut également que votre accident ait été reconnu par la caisse d’assurance maladie comme étant causé par l’accomplissement de votre travail ou dans le cadre de celui-ci. Il est aussi nécessaire que l’accident ait fait suite à un arrêt de travail pour lequel vous avez perçu des indemnités journalières.